De nombreux travailleurs sont amenés à effectuer des tâches en hauteur. Que vous soyez sur un marchepied, sur une toiture ou un pylône, le risque de chute existe et il doit être encadré pour éviter les accidents du travail. Retrouvez dans cet article les règles de sécurité qui régissent le travail en hauteur.
Travail en hauteur : quelle réglementation ?
Il n’existe pas de réglementation précise concernant le travail en hauteur. Il en incombe à l’employeur de déterminer s’il existe un risque de chute en hauteur en procédant à une analyse de risque. À la suite de cette analyse, il doit alors prendre les mesures nécessaires préconisées par le Code du travail selon les principes de prévention généraux (se référer aux articles L.4121-1 et suivants du Code du travail).
Ces mesures visent à prévenir les chutes en hauteur qui sont la seconde cause de mortalité au travail après les accidents de la route. Le risque de chute en hauteur concerne un grand nombre de travailleurs de différents secteurs d’activité :
- Professionnels du BTP ;
- Agents de réseaux électriques ;
- Agents d’entretien ;
- Techniciens de maintenance…
La protection collective
La protection collective consiste à mettre des équipements permanents, comme des garde-corps, des escaliers, des échelles à marches ou des échelles fixes, pour protéger les travailleurs.
Si les travaux sont temporaires, il convient de sécuriser une surface accessible avec des équipements de travail, tels que :
- Des équipements non mécanisés : plateformes individuelles, échafaudages roulants ou de pied ;
- Des équipements mécanisés : plates-formes élévatrices mobiles de personnel (PEMP), plates-formes sur mâts ou suspendues.
Concernant les PEMP, aussi appelées nacelles, il existe de nombreuses entreprises qui font de la location de nacelle. Utiliser un chariot télescopique est également une bonne solution, car il est multi-usage. En effet, plusieurs outils peuvent être utilisés comme une nacelle de levage. Il est aussi possible de louer des chariots télescopiques.
Les équipements de protection individuelle
S’il n’est pas possible d’assurer une protection collective, il incombe à l’employeur de fournir de Équipements de Protection Individuelle (EPI). Ces équipements sont destinés à être porté ou tenu par le travailleur afin d’assurer sa sécurité et de prévenir tout risque au travail (se référer à l’article R.233-83-3 du Code du travail). Les EPI sont classés en trois catégories :
- Les équipements couvrant les risques mineurs (classe I) ;
- Les équipements spécifiques pour les risques importants (classe II) ;
- Et les équipements de sécurité pour les risques graves à effets irréversibles ou mortels (classe III).
L’employeur doit fournir gratuitement des équipements de sécurité conformes et s’assurer de la bonne utilisation des EPI ainsi que de leur entretien.