Protection antivol, traçabilité, contrôle des accès… Les domaines d’application sont variés pour bénéficier de la technologie RFID. Sa simplicité d’intégration et son efficacité assurent un déploiement dans de nombreux secteurs, qu’ils relèvent de la sphère privée ou d’une utilisation professionnelle. Découvrez comment fonctionne une puce RFID et quelles en sont les propriétés techniques.
L’utilisation des fréquences radio comme dispositif de reconnaissance
Sous la forme d’une puce, d’une étiquette ou d’un tag, la technologie RFID se sert des fréquences radio afin de gérer les flux d’informations et de communications. Exprimée en kHz, MHz ou GHz, l’intensité influe sur la portée d’émission entre le récepteur et l’émetteur. Le choix se détermine selon l’usage envisagé.
À titre d’exemple, un badge de transport nécessite une haute fréquence de 13,56 MHz. Cela vaut aussi pour la traçabilité des produits, ainsi que pour le contrôle des accès. Quant à l’ultra haute fréquence, soit 865 à 868 MHz, elle convient pour les codes-barres EAN et les dispositifs de télécommande.
Les principales spécificités techniques de la technologie RFID
La RFID autorise la lecture simultanée de plusieurs systèmes ou dispositifs équipés. De plus, il n’est pas nécessaire que l’émetteur soit visible pour effectuer la communication. Afin d’éviter le piratage de données et toute interférence, le niveau de sécurité est également modulable selon le cadre du déploiement, comme une entreprise, un aéroport ou un centre commercial.
La technologie est réputée inviolable. Dans un environnement professionnel, ce type de puces ou de tags constitue un excellent complément à d’autres systèmes, comme les lecteurs de codes-barres.
Les différentes catégories RFID : active, passive ou semi-passive
La puce RFID se décline en différentes catégories, qui déterminent son emploi, ainsi que les possibilités d’interaction. On distingue notamment les systèmes à usage unique, en lecture seule. La reconnaissance nécessite de passer l’émetteur (une carte de paiement sans contact, par exemple) au niveau du lecteur. Il s’agit alors d’un système passif qui peut présenter une mémoire inaltérable ou réinscriptible. Ce dernier procédé permet de modifier et mettre à jour certaines informations.
On parle de système semi-passif lorsque la puce est alimentée par une batterie ou une pile. À noter que la source d’énergie est régulière, mais pas constante. Si c’est le cas, il s’agit d’une puce active. Son autonomie couvre de plus longues distances. Il n’est donc pas nécessaire de passer par un serveur. En contrepartie, sa durée de vie est limitée. Une telle puce convient pour le suivi des personnes, la logistique et la traçabilité des véhicules.
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